jeudi 10 mars 2016

La prostitution



La prostitution en France est l'activité de prostitution sur le territoire français.
En elle même, elle n'est pas illégale mais de nombreuses activités reliées à celle ci le sont, comme le proxénétisme, l’établissement d'un bordel ou la prostitution de mineurs;
Le 3 février, l’Assemblée nationale a adopté la version quasi définitive de la proposition de loi « visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel ».

En Suède (pays du nord de l'Europe), dans le quartier de Rosenlund, à Göteborg, les prostituées ont le droit d'arpenter les rues, par contre, il est strictement interdit d'acheter des services sexuels. En effet, depuis seize ans, la Suède lutte contre la prostitution par la pénalisation des clients. La présence policière à Rosenlung a fortement réduit le nombre de travailleuses du sexe dans les rues.

Tout de même, la prostitution reste présente sur Internet avec les escortes du web. Ce type de prostitution reste encore très difficile à gérer.

D'après l'Express, la chiffre d'affaire de la prostitution serait une immense source de revenus. " [...] le chiffre d'affaires de la prostitution serait de 3,2 milliards d'euros. Au total, 37 000 personnes seraient prostituées en France, dont la grande majorité (62%) officierait sur internet. ". Pourtant, près de 853 millions d'euros échappent au fisc. Une partie de ces revenus sont envoyés à l'étranger.
La France refuse d'intégrer la prostitution dans le PIB.

Ainsi, la prostitution, serait une forme d'exploitation de l'être humain, et avant tout des femmes. 
D'après Pascale Boistard, secrétaire d’État aux droits des femmes,  « La réalité de la prostitution, c’est la violence. Celle des mafias, de la traite, des proxénètes ; celle de ceux qu’on nomme les clients [...] un quotidien fait d’actes sexuels répétés et non désirés [...] les agressions (qui) portent gravement atteinte à l’intégrité des personnes prostituées ».





                                                                                                                 Laury MARIE-SAINTE

LA PROSTITUTION EN FRANCE

Nous avons trouvé ces photos sur la prostitution en France sur le site de : https://www.francebleu.fr/.

Les députés ont adopté vendredi soir la pénalisation des clients de prostituées, mesure phare de la proposition de loi sur la prostitution. Les députés ont voté à main levée la disposition la plus controversée du texte, celle qui punit l'achat d'actes sexuels d'une contravention de 1.500 euros.

 

 

MARLET,  MIRAM-MARTHE-ROSE et NERET

L'Euthanasie


Petite vidéo expliquant les tenants et les aboutissants de l'euthanasie notamment en France et dans le reste du monde.
Il s'agit d'une infographie issue de l'émission "L'effet Papillon" de la chaîne Canal +.



RAY Clara,MARTIN Thomas, PERION Cédric.

Source : https://www.youtube.com/watch?v=vezXpKjN0nM

mercredi 9 mars 2016

La Religion


La religion est l'ensemble des croyances, sentiments, dogmes et pratiques qui définissent les rapports de l'être humain avec le sacré ou la divinité. Une religion particulière est définie par les éléments spécifiques à une communauté de croyants : dogmes, livres sacrés, rites, cultes, sacrements, prescriptions en matière de morale, interdits, organisation, etc. La plupart des religions se sont développées à partir d'une révélation s'appuyant sur l'histoire exemplaire d'un peuple, d'un prophète ou d'un sage qui a enseigné un idéal de vie. Le mot religion est dérivé du latin "religio" utilisé par les romains, avant Jésus Christ, pour désigner le culte des démons.                                                                                                     
L'origine de "religio" est controversée depuis l'antiquité. Cicéron le dit venir de "relegere" (relire, revoir avec soin, rassembler) dans le sens de "considérer soigneusement les choses qui concernent le culte des dieux". Initialement utilisé pour le christianisme, l'emploi du mot religion s'est progressivement étendu à toutes les formes de manifestation sociale en rapport avec le sacré.
Au sens courant, la religion peut renvoyer à deux choses :
  • La croyance à laquelle adhère un individu.
  • La communauté à laquelle il appartient.

La notion de religion renvoie donc à deux réalités distinctes : d'un côté, une appartenance culturelle s'incarnant dans des traditions, de l'autre, un ensemble de croyances individuelles, qui relève de la subjectivité de chaque individu. Il est donc difficile de faire de la religion un concept unifié.             La notion de religion recouvre un ensemble de réalités hétérogènes. C'est d'ailleurs ce que montre son étymologie, qui pourrait avoir deux origines :
  • Religare (relier) : la religion relie les hommes à Dieu ou les hommes entre eux.
  • Religere (recueillir) : cela renvoie à l'idée d'observance, de scrupule.
Pour Bergson, la religion a deux aspects différents qui s'opposent. Il y a la religion statique et la religion dynamique:“La religion statique "attache l'homme à la vie, l'individu à la société”. La religion dynamique a quelque chose "d'inaccessible" elle touche à l'âme. Bergson la considère comme traversant tout le corps, il la définit comme un "élan vital".L'étude des religions, disparues ou existantes, montre le caractère universel de ce phénomène et une très grande variété dans les doctrines et les pratiques rituelles. On distingue généralement les religions dites primitives ou animistes, les religions orientales (hindouisme, bouddhisme,shintoïsme, confucianisme, taoïsme…) et les religions monothéistes issues de la Bible (judaïsme, christianisme, islam), le christianisme ayant lui-même donné naissance à plusieurs religions ou Eglises chrétiennes (catholique, orthodoxes, protestantes, évangélique…)
La religion apparaît comme un phénomène propre à l'homme. L'homme est en effet le seul être vivant à procéder à des cérémonies mortuaires. Ainsi, même à la Préhistoire, nous retrouvons des traces de cultes que les hommes vouaient aux morts. En ce sens, l'homme semble donc être un animal religieux.              La religion aurait donc un lien avec la mort, et plus précisément avec la conscience qu'a l'homme qu'il est mortel. En effet, l'intuition que quelque chose le dépasse, une transcendance qui suscite à la fois la crainte et la fascination, naîtrait de la conscience de la finitude de la condition humaine.                                                                                                                                       Lorsque l'on s'intéresse aux manifestations extérieures de la religion, on ne s'intéresse plus à la religion comme croyance propre à un sujet. On parle alors de fait religieux pour caractériser non pas le sentiment ou la croyance qu'éprouve un individu à l'égard de sa foi, mais pour désigner les manifestations, dans la culture, de ces croyances. Pour distinguer ce qui, au sein d'une société donnée, relève du religieux et ce qui n'en relève pas, il est possible d'utiliser la distinction entre le sacré et le profane. Dans son travail sur la religion, le sociologue Durkheim insiste sur cette séparation qui s'opère dans la société entre les choses relevant du domaine du sacré et celle relevant du domaine du profane. “Nous ne rencontrons pas, dans l'histoire, de religion sans Église. Une religion est un système solidaire de croyances et de pratiques relatives à des choses sacrées qui unissent en une même communauté morale tous ceux qui y adhèrent.” Durkheim, Les Formes élémentaires de la vie religieuse, 1912                                                                                                       Dans cette citation, Durkheim souligne qu'une religion est nécessairement collective. Pour Durkheim, une religion est donc toujours l'affaire d'une communauté qui y adhère. Ce n'est pas un simple système de pensées. De plus, il n'y a pas non plus de religion au sens sociologique du terme sans pratique religieuse, c'est-à-dire sans rituels. Au point de vue sociologique, la religion est donc un ensemble de pratiques et de rites communs à une société qui y adhère, et qui repose sur la distinction du sacré et du profane.         En France, après deux siècles de lutte pied à pied contre l'esprit des Lumières et contre la laïcité, la religion catholique semble s'être assagie. Elle reconnaît ses erreurs passées, mais du bout des lèvres. Mais a-t-elle perdu pour autant son caractère venimeux ? Sous prétexte d'ouverture, de retour aux traditions et aux valeurs qui ont fait notre histoire, elle tente de retrouver son influence perdue dans la société. Les hommes libres doivent rester extrêmement vigilants pour que "l'infâme" comme disait Voltaire, ne se réveille pas.                                                                                                                                   II n'est pas nécessaire qu'il y ait un dieu pour qu'il y ait religion ou sacré. Ainsi, même les sociétés les plus laïcisées font apparaître des formes résiduelles de conscience religieuse. Le sacré n'a plus rien de divin, mais il est le résultat de l'idéalisation et la "fétichisation" de "choses" initialement profanes (idéologie, nation, groupe social, groupe d'individus, individu, objet, enjeu sportif, valeur morale….).Le monde moderne montre une telle variété de ces formes de religiosité que le concept de religion a tendance à se diluer dans une approche du sacré beaucoup plus variée.
La religion, qui a toujours marqué l'histoire humaine, apparaît comme un phénomène culturel complexe et diversifié. Son rapport avec la raison est également complexe : souvent opposées, raison et foi finissent par paraître interdépendantes. Finalement, l'universalité de la religion doit nous amener à questionner son origine.
ADENET Yannis.





mardi 8 décembre 2015

L'accouchement sous X

Des répercussions zoomées d'un côté.









L'accouchement sous X est traditionnellement défini comme la possibilité pour une femme d’abandonner son nouveau-né aux services de l’État et le droit de demeurer anonyme aux yeux de la société.

Entre questionnement, doutes, sentiment de culpabilité, et isolement, un enfant grandit dans la vérité. Ou plutôt, dans une partielle vérité. En l'abscence de ceux qui ont pu lui donner la vie, on pourrait se demander si cela ne déstabilisera pas l'enfant. Ce sentiment perpétuel du pourquoi laissant court à toutes sortes de scénarios. Tout aussi positifs qu'affligeants.








lundi 7 décembre 2015

Pensées brèves sur la laïcité

    Aujourd'hui, la laïcité est une valeur fondamentale de notre République, mais elle est également au coeur de beaucoup de débats actuels.

    Le port du voile dans les lieux publiques est actuellement aux coeurs de discussions passionnées : Les événements du mois dernier à Paris n'arrangent pas les choses.
J'ai l'impression que parler ou débattre autour de la religion est devenu tabou, que c'est une sujet qu'il n'est pas bon d'aborder. En réalité la plupart pensent que ce genre de discussion ne sers à rien et que la religion doit être bannie de l'espace publique : Par exemple l'interdiction de porter des signes ostentatoires d'appartenance à une religion dans les lieux publiques résulte de cette pensée selon laquelle la religion est à tenir loin de la sphère publique.
Bien sûr, cela est une position qui ne gène que peut de non-croyants car elle favorise par défaut l'athéisme : En effet, aujourd'hui, celui qui a le moins de mal à vivre publiquement sa croyance est l’athée ou l'agnostique. C'est là le problème de la laïcité aujourd'hui, ou plutôt devrais-je dire, le laïcisme. Ce laïcisme qui tend séculariser la société, créant un environnement plus favorable au non-croyant qu'au croyant. Il n'y a pas besoin de consulter Darwin pour savoir que la "sélection naturelle" se chargera d'éliminer "les méchants croyants régressistes et vieux-jeu". Que les gens deviennent plus ou moins croyants soit une bonne ou une mauvaise chose n'est pas la visée de cet article. Mais il y a ici un contradiction : La laïcité avait pour but, à l'origine, d’empêcher à l'Etat d'interférer avec la vie spirituelle ou cultuelle de ses citoyens de façon à mettre toutes les croyances sur un même pied d'égalité, abolissant les privilèges dont profitaient jusqu'à lors l'église catholique. Cependant, aujourd'hui, pour beaucoup la laïcité à un sens tout à fait contraire : Elle consisterais à tout séculariser de façon à cette "chose" qui s'appelle la religion ne vienne pas polluer la sphère publique. Je dis cela pour caricaturer un peu la pensée de certaines personnalités que j'ai entendu parler à la télévision mais ce n'est certainement une peinture si inexacte que cela. Il y a donc confusion en ce qui concerne le but, la finalité de laïcité pour certaines personnes aujourd'hui.
    A mon avis, écarter les discussions de l'ordre de la religion de la sphère publique est une erreur. La confrontation pacifique et le débat sont  essentiels au développement intellectuel de chacun, quelque-soit sa position. L'espace publique est le lieu où se rencontrent les citoyens, il est donc également le lieu de confrontation des idées de ces mêmes citoyens, et cela est tout à fait normal. La sphère publique devrait pouvoir permettre à chacun d'exprimer librement son point de vu, que ce soit par la parole où par les vêtements portés. Certains pourraient objecter en disant que cela ferait des lieux publics le théatre de toutes sortes de dérives et de discussions inutiles. Je ne suis pas de cet avis : dans des sociétés où la laïcité telle que l'on la connait aujourd'hui en France n'existe pas, la place publique n'est pas nécessairement un chaos total. Aux Etats-Unis par exemple, et dans d'autres pays anglo-saxons, les choses sont vues d'un angle différent et la sphère publique garanti à tous la liberté d'expression y compris la liberté de revendiquer une appartenance religieuse.
De plus je pense que cela aiderait à luter contre un problème qui gangrène de plus en plus notre société, on s'en rend compte avec les événements du mois dernier: La radicalisation. En effet, si chacun voit ses croyances et ses pratiques enfermées dans la sphère privée alors tout peut s'y passer : Cette pensée selon laquelle les croyances et la religion ne sont pas des sujets abordables en public favorise en réalité la radicalisation car elle empêche à l'individu d'exprimer, d'extérioriser ses idée radicales dans le public. Il y a donc cette rupture entre la sphère publique et la sphère privée de l'individu. Il va donc se marginaliser d'avantage, ouvrant plus grande la porte aux idées radicales. La confrontation des idées assurent un certain équilibre entre elles, rendant plus difficile la formation de radicales.

    Je peut conclure en disant que discuter et débattre avec un esprit ouvert de religion, de croyances, de politique etc ... est une chose excellente dont on ne doit pas avoir peur dans l'espace publique. Si on discute comme des hommes raisonnables alors nous avancerons car, comme dit Descartes : "La raison est la chose du monde la mieux partagée".


                                                                                                                           HZ