lundi 7 décembre 2015

LA BIOÉTHIQUE ET L'EUTHANASIE



LA BIOÉTHIQUE ET L'EUTHANASIE

 La bioéthique 

Bioéthique vient de « bio », qui veut dire « vivant », et d’« éthique », qui signifie « ce qui est bon et utile pour l’homme ». 
 La bioéthique s’intéresse aux activités médicales et de recherche qui utilisent des éléments du corps humain. Par exemple :


  •     la greffe d’organes, de tissus (cornées, peau…), de moelle osseuse 
  •    l’assistance médicale à la procréation, qui fait appel aux dons d’ovules et de sperme
  •   les recherches ayant comme objet l’embryon et les cellules embryonnaires 
  •   le dépistage de maladies faisant appel aux gènes.

Elle cherche à :
  • répondre le mieux possible aux questions soulevées par le progrès scientifique et technique, au regard des valeurs de notre société  
  •  garantir le respect de la dignité humaine et la protection des plus vulnérables contre toute forme d’exploitation. 

La loi de bioéthique

Afin de tenir compte des avancées de la science et de leurs enjeux pour la société, cette loi est régulièrement révisée. Une première révision a eu lieu en 2004 et une nouvelle révision était prévue avant 2011. C’est dans le cadre de cette révision que sont organisés les états généraux de la bioéthique.
1ère loi de bioéthique en 1994, 1ère révision en 2004, 2ème révision en 2011. Elle traite aussi des États généraux de la bioéthique qui ont eu lieu en 2009 et 2010 (phase préparatoire de la 2ème révision) et les modifications intervenues en dehors des révisions sur des sujets précis par exemple la recherche sur l’embryon en 2013. Il aborde enfin, de façon plus accessoire, les législations d’autres pays sur les enjeux de bioéthique.

 


L’euthanasie

L'euthanasie est l'acte d'un médecin qui provoque la mort d'un malade incurable pour abréger ses souffrances ou son agonie. Cet acte est illégal dans la plupart des pays.


 


En France, depuis 2005, les situations de fin de vie sont encadrées par la loi Léonetti. Cette dernière interdit l'acharnement thérapeutique, mais condamne l'euthanasie active.
L’euthanasie, du grec ancien « eu » (bon) et « thanatos » (mort), désigne l’acte médical consistant à provoquer intentionnellement la mort d’un patient afin de soulager ses souffrances physiques ou morales considérées comme insupportables, soit en agissant à cette fin, soit en s’abstenant d’agir. On distingue communément à cet égard l’euthanasie active de l’euthanasie passive. L’euthanasie doit enfin être distinguée du « suicide médicalement assisté » qui consiste, pour le corps médical, à donner au patient les moyens de mettre lui-même fin à sa vie.


Nous pouvons donc nous demander s'il existe une relation entre la bioéthique et l'euthanasie ? 
 L'euthanasie relève donc de la morale traditionnelle, et aussi du droit, de la médecine et de la déontologie médicale. Cependant, les développements de la réanimation, les progrès des greffes d’organe et la réflexion sur la définition de la mort, ont posé quelques problèmes du même ordre que ceux créés plus récemment par les nouvelles méthodes de procréation assistée ou par les manipulations génétiques, qui eux, font indubitablement partie de la bioéthique. 
 Mais je ne crois pas que les progrès de la médecine soient la seule raison du renouveau d’intérêt pour les discussions sur l’euthanasie. Ceci me semble venir d’un mouvement général, commencé il y a quelques années : le retour de la mort comme sujet privilégié des sociologues, des historiens, des psychologues, des anthropologues, des philosophes, et des médecins. C’est sans doute une réaction au « déni de la mort».


MIRAM-MARTHE-ROSE Laura

 




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